Sept personnes, dont un militaire présenté comme le chef de groupe, ont été interpellées par la gendarmerie et la police, suite à un braquage perpétré sur un ressortissant coréen devant l’agence d’une banque, le 7 novembre, à Ferkessédougou.
A l’aide d’armes à feu, ces individus ont réussi à déposséder le haut cadre d’une entreprise de la localité qu’ils avaient filé, lui dépossédant de la somme de deux millions de francs CFA qu’il venait de retirer.
Les trois premiers suspects ont été arrêtés par la gendarmerie la nuit même du jour de l’attaque, grâce à un barrage routier établi au PK 11 de l’axe Ferkessédougou–Sinématiali dans le cadre d’une opération de sécurisation des voies.
Les gendarmes qui redoublaient de vigilance dès l’annonce du braquage, ont découvert en la possession des suspects des documents portant le nom de leur victime, explique-t-on.
Les quatre autres ont été interpellés au cours de l’enquête ouverte à la suite par la brigade anti-criminalité (BAC) de la préfecture de police. Il s’agit du présumé propriétaire d’un téléphone portable retrouvé sur le site du braquage, d’un chauffeur de Massa (véhicule de transport en commune), d’un conducteur de taxi-moto et du soldat en service à la 4ème région militaire de Korhogo, présenté par ses pairs comme le chef et le cerveau de l’opération.
L’enquête de police a également permis de déterrer des armes et des munitions enfouies en pleine brousse, à quelques kilomètres de la ville de Ferkessédougou, par le groupe.
Alors que certains des suspects nient leur implication dans le braquage du Coréen, le chauffeur du Massa est passé aux aveux, affirmant que tous avaient participé au montage de l’opération dont certains se sont plus impliqués dans son exécution que d’autres.
Ils ont été déférés, lundi, devant le tribunal de Korhogo pour mieux expliquer les faits.
Les membres du gang soupçonnés d’avoir braqué, le 7 novembre 2017, à Ferkessédougou, un coréen qui sortait d’une banque