Serges Aurier (meilleur footballeur ivoirien): « C’est une fierté que de recevoir une distinction venant du pays »

  • 09/12/2016
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
Vainqueur du Prix ‘’Sport-Ivoire’’ du meilleur footballeur ivoirien pour l’année 2016, Serges Aurier s’est dit honoré de recevoir une distinction venant de la Côte d’Ivoire, son pays.

Comment vous sentez-vous dans la peau de meilleur footballeur ivoirien de l’année 2016 ?
C’est une joie et une fierté. Je l’ai appris sur les réseaux sociaux. Pour dire que je ne m’y attendais pas du tout. Mais ça fait vraiment plaisir de se voir récompenser, même si j’ai toujours dit que je n’étais pas un fan des récompenses individuelles. Je préfère m’extasier après des victoires collectives comme la CAN que nous avons remporté tous ensemble, avec mes coéquipiers et tout le peuple ivoirien. Mais c’est un Prix important pour moi, même si au départ, je ne m’y focalisais pas.

Que ce soit la presse ou les internautes de sport-ivoire.ci, vous êtes arrivé en tête des deux votes. Vous qui êtes si discret en Côte d’Ivoire, vous attendiez-vous à un tel plébiscite ?
Je ne m’y attendais pas du tout. Parce que c’est vrai qu’à part le terrain, je suis un peu discret quand je suis au pays. Je considère donc ce trophée comme la reconnaissance du travail accompli et de mes performances. Surtout venant de la presse et du public de mon pays, c’est quelque chose de fort. Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé au vote, et tous ceux qui ont voté pour moi. 

Vous qui récoltez des Prix en Europe, qu’est-ce que cela vous fait de recevoir un trophée qui vient de votre pays, la Côte d’Ivoire ?
C’est une fierté que de recevoir une distinction venant du pays. C’est un encouragement à toujours donner le meilleur de soi sur le terrain. C’est vrai qu’il y a des trophées en Europe dont ma nomination en tant que seul africain pour faire partir de l’équipe type de l’année, mais un trophée venant de chez moi, cela a forcément une saveur particulière. J’ai hâte de recevoir le trophée que je fêterai avec tous mes coéquipiers. Parce qu’ils y ont aussi contribué.