Situation sécuritaire dans le Nord: Grande offensive de l’armée.

  • 09/09/2013
  • Source : Soir Info

Une vaste offensive militaire visant à mettre hors d’état de nuire les bandes armées qui sème la terreur dans le septentrion ivoirien, est en cours depuis quelques jours, si l’on en croit l’agence ivoirienne de presse qui donne l’information.

Cette opération qui se veut éclair, mais foudroyante est baptisée " manœuvre d’envergure de lutte contre l’insécurité ». Elle a débuté avant-hier jeudi 05 septembre pour s’achever le vendredi 06 septembre 2013 dans la région de la Bagoué, qui couvre les villes de Boundiali, Gbon, Kolia, Kouto, Tingrela. Dans le nord de la Côte d’Ivoire d’où est originaire du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, il s’agit de traquer les coupeurs de route et autres bandes armées qui y sévissent depuis quelques années.

De source militaire, l’opération mobilise 150 gendarmes dont huit officiers qui sont sous les commandes du capitaine Fofana Aboubakar. Cette action qui est menée avec 13 véhicules et 12 motos, se fait en collaboration avec les chefs de communauté des trois départements de la Bagoué, notamment Boundiali, Tengrela et Kouto. Le commandant de la 4ème légion de la gendarmerie de Korhogo, colonel Konan Sam, entend renouveler ce genre d’opération dans le district des savanes, pour lutter efficacement contre le banditisme.

Depuis la fin de la crise post-électorale, le Nord est livré à de dangereux pillards ayant des passé de délinquants notoire dont la plupart sont des ex-combattants laissés sur le carreau de l’Addr (autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion). Le cortège du directeur général de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (Addr), Fidèle Sarassoro avait été la cible d’individus armés sur l’axe Ferké Kong, qui l’ont arrosé de tirs nourris. Il y avait eu un mort.

Plusieurs autres attaques ont été enregistrées, notamment lors du passage de al visite du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Aujourd’hui donc, à travers cette offensive, il s’agit « de couper » la tête à cette « pieuvre » qui est en train de déstabiliser tout le nord du pays.

Armand B. DEPEYLA