L'aversion qu'il avait déjà pour les criminels, contre lesquels il mène de tout temps un combat farouche, vient de s'accroître.
Lui, c'est le sergent-chef de police B.L., en service dans une importante direction de la police nationale. Une unité à l'avant-garde même de la lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes. Mais comment expliquer ce regain de ressentiment envers les malfaiteurs ? Des informations données par nos sources, on apprend que, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mars 2017, le sergent-chef de police est absent de son domicile situé au quartier « Maroc », dans la commune de Yopougon. Une absence motivée par son service de nuit. Une situation, hélas, que des malfaiteurs mettent à profit pour mener une descente sur son domicile.
Nous sommes aux environs de 3h du matin. Et les criminels, au nombre de six, cassent la porte d'entrée de la maison et pénètrent immédiatement à l’intérieur. Rapidement et aisément, les assaillants maîtrisent l'épouse du policier, seule présente dans le domicile. Sans défense, la femme est violentée par les lâches malfaiteurs, qui la ligotent. Comme s'ils avaient affaire à un solide gaillard comme eux. Cela fait, les bandits fouillent la maison du flic, à la recherche de biens à voler. Cette sinistre façon de se faire de la richesse, leur rapporte gros.
A savoir, un téléviseur à écran plasma, des téléphones-portables, des montres-bracelets, des bijoux d'importante valeur marchande, un jeu vidéo et des munitions. Une fois sortis de la maison du policier, les six gangsters attaquent aussitôt le domicile de son voisin. Celui du pasteur F.S. Et une fois de plus, comme chez l'agent des forces de l'ordre, les malfrats défoncent la porte de la maison du guide religieux. L'homme de Dieu, qui n'a pas eu la révélation de l’attaque de son domicile, est neutralisé. Avec lui, les membres de sa famille. Tout le monde tenu en respect, les gangsters peuvent, désormais et tranquillement, faire leurs « emplettes »....
Six hommes attaquent le domicile d'un policier et violentent son épouse. Des biens dont des munitions emportés