Le Communiqué de presse de l'assemblée Générale Ordinaire.
Réunis en Assemblée Générale Ordinaire le samedi 14 décembre 2013 à Mantchan Hôtel de Grand Bassam, les éditeurs de presse membres du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) se sont sérieusement inquiétés des retards et des difficultés observées dans la mise à disposition aux entreprises de presse cette année, de la subvention spéciale pour l’impression des journaux.
La situation des entreprises de presse est d’autant plus préoccupante que celles-ci croulent sous le poids de pressions multiples, alors qu’elles ont consenti des efforts et des sacrifices pour se conformer aux critères de régularité et de conformité fixées par le Conseil National de la Presse (CNP), en application des exigences de la loi portant régime juridique de la presse.
Bien qu’ils se réjouissent des efforts inlassables que déploie le FSDP chaque année pour contribuer au développement du secteur de la presse en général et des entreprises de presse en particulier, les éditeurs de presse encouragent le Conseil de Gestion et la Direction Exécutive à œuvrer sans relâche pour l’accroissement des ressources financières du fonds, conformément à l’engagement pris par le chef de l’Etat lors de la cérémonie de présentation de vœux à la presse en janvier 2012.
C’est d’ailleurs pourquoi les éditeurs ont bien accueilli les propos tenus par Madame la Ministre de la Communication, qui lors d’une audience accordée le 10 juillet 2013 à une délégation du GEPCI venue plaider pour l’octroi d’une subvention de six mois d’impression en faveur des journaux, avait déclaré que les ‘’éditeurs enfonçaient une porte déjà ouverte’’.
Par conséquent, les éditeurs de presse lancent un appel pressant au Président de la République afin qu’il autorise pour l’année 2013 le décaissement effectif de la subvention par l’Etat de Côte d’Ivoire de six (6) mois d’impression aux journaux. La prise d’une telle décision en faveur des entreprises de presse pendant une période de trois ans participe non seulement de la concrétisation des promesses faites par le Chef de l’Etat aux acteurs du secteur, mais elle induit également de nombreux avantages notamment le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit.
Enfin, les éditeurs de presse s’engagent à accompagner le processus de réconciliation mis en œuvre par les autorités nationales, processus dont la réussite garantira à coup sûr la liberté de la presse.
Fait à Grand Bassam, le 14/12/2013
Pour le GEPCI
L’Assemblée Générale Ordinaire
Subvention de la presse : Le plaidoyer du GEPCI au Chef de l’Etat - Photo à titre d'illustration