L’élément sonore diffusé la semaine dernière sur les réseaux sociaux et présenté comme une conversation téléphonique entre le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Kigbafori Soro et l’ex-ministre des affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé , est parti des Etats-Unis d’Amérique.
«Je pense qu'en politique, tous les coups bas ne devraient être permis. A ce jour, nous avons retracé avec exactitude le lieu, les commanditaires et les apprentis sorciers qui ont joué à ce jeu dangereux », a déclaré M. Soro interrogé par la presse à l'issue d'une rencontre avec des chefs traditionnels d'Agboville, ville située à une cinquantaine de km au Nord-Est d'Abidjan.
Mais, a-t-il poursuivi, « je veux dire que nous avons que c'est parti de quelque part aux Etats-Unis… Nous savons que l'objectif était de semer la division dans notre camp. Moi, je refuse de jouer le jeu de la division ».
« Ce complot ou cette cabale n'a rien avoir avec le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, coalition au pouvoir) ou le RDR (Rassemblement des républicains, parti du Président Alassane Ouattara) » a encore ajouté M. Soro insistant que « ça n'a rien avoir avec nos proches ».
« Nous savons ceux qui sont à la base de cette affaire. Mais pour l'heure, mon avocat est mieux qualifié pour vous donner assez de détails sur cette affaire. Ceux-là (commanditaires) déchanteront », a conclu le Président de l'Assemblée nationale.
Dans cet élément sonore diffusé par le journaliste proche de l'ancien chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo, Théophile Kouamouo, deux personnes parlent de stratégies militaires dont l'objectif serait de renverser les autorités de la Transition Burkinabé. Le putsch perpétré le 16 septembre dernier au Burkina Faso par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) s'est soldé par un échec.
LS/sy/APA
Supposées écoutes téléphoniques Soro/Bassolé