Le gouvernement ivoirien a pris, mercredi, « acte » de la suspension de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) suite aux récentes violences survenues au campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody avec un mort et six blessés.
"Le Conseil a été informé des incidents survenus sur le campus de l'Université Houphouët-Boigny de Cocody qui comme vous le savez, deux groupes d'étudiants les uns se réclamant de la FESCI et les autres se réclamant de l'AGEECI se sont affrontés les 18 et 19 novembre », a indiqué le ministre des TIC et porte parole du Gouvernement, Bruno Koné, à la suite d'un conseil de ministre tenu le même jour.
"L'élément déclenchant de ces affrontements semble être le contrôle et la gestion du quai de la SOTRA (Société des transports abidjanais) situé aux environs du campus et l'attribution des chambres dans les résidences universitaires (non encore attribuées sur le campus)", a-t-il expliqué.
Suite à ces incidents, le gouvernement a ouvert des enquêtes en vue de « déterminer évidemment les circonstances de la mort de l'étudiant identifié et dans ce cas de poursuivre et de punir les auteurs de ces faits », a-t-il poursuivi.
"Le Conseil prend acte des décisions de suspension des mouvements des étudiants et décidera du sort de ces syndicats au moment venu"
Notons que la FESCI et l'AGEECI sont les deux principaux syndicats estudiantins de Côte d'Ivoire. A la suite de ces incidents, le conseil de l’université FHB, réuni le 24 novembre a recommandé plusieurs mesures dont leur dissolution.
Avec dépêches
Photo d'archives / Le ministre des TIC et porte parole du Gouvernement, Bruno Koné