Les Eléphants Taekwondo ins ont brillamment accroché la 2e place au classement général sur 26 pays participants, au terme de l’Open de Luxor en Egypte, qui s’est achevé dimanche après-midi.
Le Taekwondo ivoirien continue de gagner. C’est en effet sur des notes victorieuses, que les Eléphants Taekwondo ins ont conclu, hier dimanche en Egypte, leur participation à la 4e édition de l’Open de Luxor. Brillants, Gbané Seydou et ses coéquipiers de la sélection nationale ivoirienne, ont glané 6 médailles dont 2 or, 2 argent et 2 bronze. Une performance tonitruante pour cette première de la nouvelle saison, qui vaut aux protégés du Président Bamba Cheick Daniel de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD), le 2e rang au classement général sur 26 pays présents à cette compétition. Seul le pays hôte, l’Egypte, a fait mieux, raflant du coup la première place de l’Open à la Côte d’Ivoire. Chez les hommes comme au niveau des dames, les Ivoiriens ont occupé cette place de dauphin derrière les Egyptiens.
Au cours de cet Open au niveau exponentiel, les jeunes athlètes ivoiriens ont encore fait montre de leur talent à toute épreuve. Confirmant ainsi le bien-fondé de la sélection rigoureuse mise en place par le Président Bamba Cheick Daniel, pour opérer le choix des meilleurs athlètes du moment, pour l’équipe nationale. Cette bonne performance à l’Open de Luxor signe surtout le retour au premier plan d’un athlète de niveau mondial : Gbané Seydou.
Retour gagnant pour Gbané Seydou, Banassa se signale
Les grands athlètes ne meurent jamais. Gbané Seydou, qui peut être inscrit dans la lignée des grands athlètes (en tenant compte de son palmarès élogieux), n’est pas mort. Sinon, il renaît comme le Phoenix, de ses centres. Pour cause de blessure et d’emploi du temps contraignant au niveau de ses études, Gbané Seydou avait dû prendre du recul vis-à-vis de l’équipe nationale. Une situation qui n’avait pas permis au meilleur athlète masculin de la Coupe du monde par équipe 2013 et double champion d’Afrique (2012 et 2014) d’engranger le maximum de points pour les Jeux Olympiques Rio 2016. Dans l’ombre cependant, le jeune étudiant en fin de cycle à l’INJS, a minutieusement préparé son retour.
Après les championnats d’Afrique 2016 en Egypte l’année dernière, l’Open de Luxor lui permet de signer ce retour au premier plan par la grande porte. Dans la catégorie des -87 kg, l’Ivoirien a parfaitement maitrisé son sujet. Réussissant un parcours sans faute devant les athlètes des plus grands pays au monde de Taekwondo. A l’instar de la Corée, l’Angleterre, la France, la Chine… En finale de cette catégorie, l’athlète de La Source de Koumassi a administré une correction 13-04 à l’Italien Matteo Milani.
Comme Gbané Seydou, on retrouve avec beaucoup de bonheur Diomandé Banassa au haut niveau. Etudiante elle aussi à l’INJS, la jeune athlète vainqueur de l’Open de Carthage en 2014, est restée loin de l’équipe nationale pendant ces derniers mois. A Luxor, son abnégation l’a amenée à terminer sur le podium, en se contentant d’une médaille d’argent, après sa défaite 06-14 en finale dans la catégorie des -57 kg, devant la Française Clara Mallien. Autre athlète qui s’est bien illustrée en Egypte, Koné Mamina alias L’Abobolaise. Dans la catégorie féminine des -73 kg, elle est restée dans la dynamique de sa participation aux JO 2016, en offrant à la Côte d’Ivoire sa deuxième médaille d’or. En finale, Koné Mamina a disposé 8-1 de l’Egyptienne Maisoun Farouk.
Kassi Anicet (+68 kg, argent), Coulibaly Bouma (-46 Kg, bronze) et Traoré Aminata Charlène (+73 kg, bronze) sont les trois autres athlètes qui ont couvert la Côte d’Ivoire de médailles à l’Open de Luxor. Une compétition entrant dans le cadre du ranking de la World Taekwondo Federation (WTF), qualificatif pour les JO Tokyo 2020. Ils étaient quinze athlètes à avoir défendu les couleurs ivoiriennes en Egypte pour cette première sortie internationale de la saison.
Taekwondo / Fin de l’Open de Luxor: Avec 6 médailles, la Côte d’Ivoire se classe 2e sur 26 nations