Treichville-Quartier Biafra/ Menacés de déguerpissement : 717 mécaniciens veulent rencontrer le Gouverneur Mambé

L’Union des garagistes professionnels de Côte d’Ivoire (UGPCI), a tenu à exprimer son mécontentement le lundi 23 Septembre 2013.

 En effet, leur président, Amidou Bamba, a reçu la notification d’une mise en demeure d’un huissier, sur requête du district d’Abidjan, les sommant de quitter le site situé le long de la clôture du CRE, au quartier Biafra à Treichville. Et cela dans un délai d’un mois à compter du 22 août 2013. Ce déguerpissement concerne 717 personnes qui travaillent dans 45 garages. ‘’Après plusieurs démarches, il est ressorti que le site que nous occupons a été vendu à un Libanais’’ a révélé Amidou Bamba.

‘’Nous avons la capacité de nous offrir ce site, puisque nous sommes des centaines à l’occuper. Jamais nous n’avons été informés de la vente de ce site. Le développement de notre nation passe par nous les Ivoiriens, que nos autorités nous donnent la possibilité de saisir les opportunités. Nous sommes ouverts à toute discussion avec le district d’Abidjan pour trouver une solution au problème, et nous sommes prêts à racheter le site », a contre attaqué le conférencier. Face à ses collègues, le président des garagistes est revenu sur les déboires qu’ils vivent. ‘’Les mécaniciens qui occupent ce site ont été déplacés de Marcory pour être ici, dans le cadre d’une opération de lutte contre l’insalubrité.

On nous dit de partir d’ici, mais pour aller où ? Où voulez vous qu’on mette nos véhicules pour travailler ? Ce sont des pères de famille qu’on veut mettre au chômage. Les Ivoiriens ne sont pas aussi pauvres que ça ! On ne vend pas quelque chose pour mettre des gens au chômage, alors que les personnes concernées ont les moyens d’acquérir l’espace mis en vente. Nous voulons rencontrer le gouverneur Beugré Mambé pour en parler », s’est indigné le président des garagistes Amidou Bamba. En attendant une réaction du district d’Abidjan face à la situation qu’ils vivent, les garagistes, de Biafra craignent d’être mis au chômage par un déguerpissement imminent.

DC