La liste des disparus des 21e Jeux du Commonwealth en Australie s’allonge. Cinq nouveaux sportifs originaires du Rwanda, de l’Ouganda et du Sierra Leone se sont évanouis dans la nature. Ils s’ajoutent aux huit athlètes camerounais portés disparus depuis mardi.
« Nous regardons évidemment tout ça de très près », a déclaré jeudi à la presse le président exécutif de la Fédération des Jeux du Commonwealth, David Grevemberg.
« Nous avons un service spécialisé autour des visas, mais tant que personne n’aura formellement dépassé la date d’expiration de son visa ou déposé une demande d’asile, nous ne pouvons que surveiller la situation. Pour le moment, nous concentrons nos efforts sur le fait d’apporter notre aide aux équipes qui recherchent leurs athlètes », a-t-il ajouté.
Deux jours avant la nouvelle vague de désertions, les trois haltérophiles Olivier Matam Matam, Arcangeline Fouodji et Petit Minkoumba, ainsi que les boxeurs Christian Ndzie Tsoye, Ulrich Yombo, Arsene Foko, Christelle Ndiang et Simplice Fotsala avaient disparu du village des athlètes alors qu’ils devaient entrer en compétition.
Des précédents
« On ne l’a pas vu venir, quand les athlètes préparent un coup pareil ils le font en toute discrétion. On ne sait pas quelles sont leurs motivations », résume, désabusé, Bertrand Mendoya, le président de la fédération camerounaise de boxe depuis Gold Coast. Cet épisode de désertion lors d’une grande compétition n’est pas une première dans l’histoire du sport camerounais...
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