Trois écoles primaires réhabilitées par l’ONG Care international avec l’appui financier de la société ivoirienne de banque (SIB) et deux cantines qu’elles ont construites, ont été offertes aux populations de cinq localités de la région du Poro (Korhogo) dans le cadre des projets communautaires de cette ONG, dont l’une des composantes est la promotion de la scolarisation de la jeune fille.
La directrice adjointe de Care international, Mme Fiona et une délégation de la SIB conduite par son directeur général, M. Daouda Coulibaly ont visité mardi et mercredi, ces infrastructures dans les cinq localités, à savoir Karakoro, Fodiolokaha, Ouolo, Lagnevogo et Siokélétienvogo.
« Notre objectif c’est la scolarisation de la jeune fille dans la zone de Korhogo », a fait savoir Mme Fiona, relevant que ce projet est en nette adéquation avec les objectifs du plan national de développement du gouvernement ivoirien, et au niveau international, avec les objectifs du millénaire pour le développement.
C’est Suite à l’identification des besoins exprimés par ces localités, notamment la construction de cantines scolaires, pour les uns et la réfection d’écoles primaires pour les autres, que les projets ont été réalisés grâce à l’appui financier de la société ivoirienne de banque, relève-t-on.
Mme Fiona et M. Coulibaly Daouda ont constaté, lors de la visite des sites, que les écoles primaires EPP Fodiolo, EPP Lagnenevogo et EPP Siokélétienvogo, hier très délabrées, ont été entièrement réhabilitées, au grand bonheur des populations.
Il en est de même pour la cantine construite à l’EPP Karakoro qui revendique 300 élèves et au groupe scolaire d’Ouolo. A Karakoro, quelque 60 élèves mangent à la cantine chaque jour à raison de 25 FCFA/repas. A Ouolo, le groupe scolaire de plus de 800 élèves a reçu, une cantine d’une capacité de 500 places.
Les groupements de femmes, les enseignants, les élèves et les autorités traditionnelles ont exprimé leur gratitude aux donateurs pour toutes les actions posées en faveur de l’école dans leur région, et pour plus particulièrement pour la promotion de la scolarisation de la jeune fille .
« Aujourd’hui, grâce à la cantine, les cas d’abandon de classe n’existent plus à l’EPP Karakoro », a laissé entendre M. Sanogo Oumar directeur l’EPP Karakoro, soulignant l’impact de la cantine dans son établissement.
« On a travaillé sur la mise en place de groupements d’épargne et de crédit », a fait savoir Mme Fiona, afin de faire vivre les cantines, expliquant en outre que cela entre dans la mobilisation communautaire autour de l’école, en vue d’amener les parents d’élèves, les femmes et leaders communautaires à s’approprier la sensibilisation et le suivi de la politique de promotion de la scolarisation de la jeune fille.
Les femmes, principales actrices en termes de pérennisation des cantines scolaires, n’ont pas manqué d’éloges quant à ces actions menées en leur faveur, pour leur épanouissement et pour l’avenir de leurs progénitures.
« Nous, femmes, n’avons pas de mots pour dire merci à CARE et au DG de la SIB. Nous leur faisons beaucoup de bénédictions ; cette cantine nous permet de vaquer à nos occupations, car les enfants y mangent à midi, et à moindre coût » a indiqué une responsable d’un des groupements féminins de Karakoro.
Trois écoles primaires réhabilitées et deux cantines offertes à cinq localités de la région du Poro (Korhogo)