Ressortissant malien et commerçant de son état, Moussa G. et sa femme, après avoir célébré avec faste l’agrandissement de leur cercle familial, par la naissance de leur fillette, ont aujourd'hui le cœur en peine. Leur fillette en question, qui suffisait à leur bonheur en attendant d'espérer un autre enfant, ils viennent de la perdre, dans des circonstances bien dramatiques. Des circonstances dues à une totale imprudence.
De quoi s'agit-il ? En effet, nos sources rapportent, comme on l'a dit, que le couple de Moussa G. est tout heureux de la naissance de sa fillette, qu'il va baptiser Mariam. L'enfant est toute la fierté de ses parents. Pour la maman, encore plus, apparemment.
C'est pourquoi la bonne dame n'hésite pas à capturer par des photos, quasiment chaque moment de la vie de son nourrisson. Maintenant, l'enfant est âgée de 3 mois. Et le dimanche 26 août 2018, la mère décide de faire faire une séance photo à sa tendre Mariam.
A cet effet, elle fringue la môme. Sa fillette toute belle, elle l’embarque avec elle et part du domicile conjugal, situé à Port-Bouët. Mais elle ne prend pas la direction d'un studio-photo. Elle estime que prendre de prendre des photos dans ces lieux est tout à fait dépassé maintenant. Les décors sont amorphes et inappropriés.
La conjointe de Moussa G. prend plutôt la direction de la plage. C'est en ces lieux, sur le sable blanc qu'elle veut les photos de l'enfant. Avec en arrière-plan, la mer. Ça va être tout à fait magnifique. Hélas, la femme du commerçant ne peut lire dans le destin. Ces moments joyeux, qu'elle escompte, vont à l'instant se terminer dans le drame.
De fait, une fois sur place, la bonne maman dresse un morceau de pagne sur la plage. Morceau de pagne sur lequel, elle pose sa fillette et commence la séance de photo. De temps en temps, entre deux ou trois poses, elle change la position de la gosse qui, toute innocente, semble se prêter au jeu. A preuve, les petits rires qu'elle lâche.
Mais alors que la séance de prise d'images se passe assez bien, une grosse vague se détache d'un coup et vient s'abattre de tout son poids sur la plage. A l'endroit même où l'enfant est en train d'être prise en photo. Et alors que l’énorme masse d'eau se retire, pour rejoindre son lit dans la mer, elle emporte avec elle la fillette qu'elle fait disparaître dans son « ventre ». Cela, sous les yeux impuissants de la maman hurlant à se rompre les cordes vocales, et des témoins abasourdis. C'est terrible ; l'infortunée génitrice qui vient là, en un rien de temps, de voir son enfant disparaître sous ses yeux, est intenable. Elle veut se jeter à la mer, pour subir le sort de sa gosse, portée disparue.
Le père est alerté à son tour, qui fonce sur les lieux. A la vue de sa femme pleurant de toutes ses larmes, le commerçant ne peut se contenir. Comment le sort peut-il leur faire ça ? Comment ce sort ne leur a permis qu'une joie de courte durée ? Une joie éphémère, juste de 3 mois. L'équivalent de la vie sur terre, de leur petite Mariam...
Un bébé en train d'être photographié sur la plage, emporté par la mer - Photo à titre d'illustration