Un jeune ivoirien écope de 25 ans de prison et d'une inerdiction de séjour en France pour le meurtre de son amant

  • 13/05/2016
  • Source : Lebabi.net
Souleymane Karamoko, 22 ans jugé pour le meurtre de son amant, un élu vendéen, a été condamné à 25 ans de prison ainsi qu'une interdiction définitive de séjour sur le territoire français. La préméditation a été retenue à l'encontre de l'accusé.

L'histoire démarre en 2013 quant Souleymane et Roland se rencontre sur un site de rencontres et entament une liaison qui dure depuis deux mois.  Ils se sont rencontrés physiquement à 5 reprises en un mois au domicile du nantais.
 
 En manque d'argent, Souleymane Karamoko fait des achats sur internet avec la carte bleue de Roland Touzeau puis il publie une annonce pour vendre la voiture de ce dernier, une Audi. Mais comprenant que Roland Touzeau refuserait de vendre sa berline, il prend la décision de le tuer.
 
Le dernier rapport sexuel entre les deux hommes a lieu le 20 décembre 2013. Ce soir là, pendant l'acte, Karamoko porte plusieurs coups de couteau à la victime (dont un mortel au thorax). 
 
Il tente de faire disparaitre le corps dans la voiture de la victime, une Audi blanche, à laquelle il met le feu. Après des jours d'enquête, il sera arrêté le 2 janvier 2014
 Le corps de la victime, Roland Touzeau, 57 ans, père de deux enfants, conseiller à l'inspection académique et élu d'opposition (divers gauche) de la commune d'Aizenay (Vendée), avait été découvert le 21 décembre 2013 à Nantes, nu et calciné, enveloppé dans un drap, dans le coffre de sa voiture incendiée.
 
 
Les enquêteurs identifient rapidement la victime. Il s'agit de Roland Touzeau, 57 ans, conseiller pédagogique et élu au conseil municipal d'Aizenay en Vendée. L'enquête mène les policiers sur les traces de Souleymane Karamoko, qu'ils arrêtent trois semaines plu-tard. Le jeune ivoirien de 20 ans avoue le meurtre.
 
L'accusé a reconnu avoir tué son amant de plusieurs coups de couteau lors d'un rapport sexuel, mais a nié avoir prémédité le meurtre, qui s'est déroulé à son domicile. A la barre, il a assuré avoir été "guidé par des voix".
 
Ahopol