Les amis du jeune Kamagaté Hamed qu’ils présentent comme un militant actif des nombreux mouvements de soutien à la candidature du président Laurent Gbagbo pendant les élections de 2010, disent être sans nouvelle de lui depuis de longs mois.
Ils disent avoir finalement décidé de s’en ouvrir à la presse parce que toutes leurs recherches sont restées vaines. «
Certains proches de notre amis nous avaient laissé croire qu’il s’était rendu dans son village dans la sous-préfecture de Tiénigboué pour fuir les tentatives de représailles des FRCI. Mais à la vérité nos enquêtes ne nous ont pas permis de vérifier cette version des faits » a confié un de ses proches qui a requis l’anonymat pour des questions évidentes de sécurité.
Selon lui, son ami avec qui il a supervisé les élections présidentielles pour le compte du candidat Gbagbo dans leur région d’origine avait été pris à parti par les rebelles au moment de la proclamation des résultats en novembre 2010.
« Hamed avait été tabassé par les rebelles jusqu’à se faire casser un bras. Il avait du se cacher plusieurs mois durant avant de rejoindre Abidjan. Mais ses ennuis vont persister malgré la fin de la crise du fait de certains éléments des FRCI originaires de sa région qui l’ont reconnu à leur arrivée à Abidjan, après la capture du président Gbagbo en avril 2011. Ces derniers ont continué de le harceler, jusqu’à ce qu’un jour il reçoive la visite d’hommes en uniformes militaires courant octobre 2013.
Heureusement pour lui il avait réussi à leur échapper et avait pu informer ses amis de ce qu’il s’était réfugier chez sa tante à Yopougon. Le problème, c’est que depuis plusieurs mois, il quitté le domicile de sa tante et plus jamais été aperçu.
G.T.G
Photo à titre d'illustration