Mahamaou Issoufou, président du Niger, Moussa Faki, président de la Commission de l'UA, Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, et Paul Kagame, président du Rwanda, à Kigali le 20 mars 20108. © DR / Union africaine
Les dirigeants africains présents à Kigali pour le sommet extraordinaire de l'Union africaine, ont signé l'accord prévoyant l'instauration d'une zone de libre-échange continentale. Le plus dur commence désormais, avec la ratification du projet.
L’accord prévoyant la mise en place d’une zone de libre-échange continentale (ZLEC) a été signé mercredi lors de la cérémonie de clôture du sommet extraordinaire de Kigali. « Ce jour est historique. Après Addis-Abeba en 1963, Abuja en 1991, Durban en 2002, Kigali marque une nouvelle étape dans notre marche vers plus d’intégration », a déclaré Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine lors de la cérémonie de clôture. « Nous avons plus de quarante pays qui ont accepté de signer l’accord sur la zone de libre-échange [sur 55, NDLR], nous pouvons être fiers du travail accompli », a-t-il déclaré, sans plus de précision.
Le plus dur commence maintenant
Les textes présentés par les dirigeants africains présents à Kigali sont l’aboutissement de deux ans de consultations menées sous l’égide du président du Niger Mahamadou Issoufou, en charge des travaux et des consultations depuis janvier 2016.
Trois accords ont été signés mercredi, celui sur la zone de libre-échange, le protocole de libre circulation des personnes sur le continent et la « déclaration de Kigali », déclaration solennelle de fin de sommet. Ce projet de ZLEC, une des pierres angulaires de l’agenda 2063 de l’UA, est en discussion depuis 2012 et avoisinerait 2 500 milliards de dollars de PIB cumulés...
Mahamaou Issoufou, président du Niger, Moussa Faki, président de la Commission de l'UA, Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, et Paul Kagame, président du Rwanda, à Kigali le 20 mars 20108. © DR / Union africaine