Vente de fascicules et cours de renforcement : Le contrôle des décisions d'interdiction échappe à Kandia

La vente des fascicules, interdite par la ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement technique, Kandia Camara, n'est toujours pas respectée.

Dans plusieurs collèges et lycées, les enseignants continuent d'exiger aux élèves de verser environ 3500 F Cfa pour un fascicule. Malgré les protestations des parents d'élèves, rien n'y fit. Ceux-ci, après avoir acheté les manuels au programme, se voient dans l'obligation de satisfaire aux demandes des enseignants de leurs enfants. Ce qui gonfle le budget alloué à la rentrée scolaire.
Et les parents n'ont pas d'autres choix que de s'aligner parce qu'ils tiennent à ce que leurs enfants suivent les cours et exercices des enseignants.
 
Autrement, ils risquent d'avoir de mauvaises notes puisque c'est des fascicules que sont tirés les devoirs, en partie. Dans la même veine, les cours de renforcement gagnent du terrain. Mais ici, des enseignants pensent qu'en cas de mauvais résultats, ils sont accusés de n'avoir pas fait leur travail.
Pour éviter cela, ils demandent aux élèves qui le désirent, de participer au cours de renforcement. Mais, pour des parents d'élèves, si les enseignants ont à cœur d'améliorer leurs résultats, ils peuvent dispenser gratuitement les cours.
 
 
 
Dominique FADEGNON