Riche de sa diversité sociologique, la Côte d’Ivoire qui a bâti son modèle économique sur l’agriculture, offre un éventail de mets à ses hôtes.
Avec une gamme énorme de cultures et de produits vivriers que regorge le pays, la soixantaine d’ethnie que compose la population ivoirienne propose, selon son régime alimentaire, des mets savoureux auxquels personnes ne peut y résister.
Un festival de grillade a même été initié pour mettre en exergue ce riche patrimoine culinaire. Au cours de cette gastronomie on trouve toute sorte de nourriture ; grillade de viande (poulet, poisson, viande de bœuf et de mouton tec.) mais aussi l’aloco, l’igname, la patate, la pomme de terre etc. L’attiéké ou le ‘‘Garba’’ et l’aloco, deux repas prisés par les abidjanais. Si le premier (l’attiéké) lui se consomme avec du poisson grillé, généralement avec le thon sur toute la journée, l’aloco grillé au poisson ou aux œufs est quant à lui, un repas particulier. Il constitue le goûter chez les abidjanais.
Ces deux repas, associés au poulet braisé assaisonné de piments, Oignon et de la tomate fraiche donnent un goût irrésistible. Il peut se consommer après d’intenses activités. En dehors de ces deux repas qui donnent la spécificité des mets à Abidjan, la capitale économique du pays, on a le foutou (purée de banane ou igname), le kabato, le riz, le placali sont entre autre aliments qui accompagnant de sauces Gnangnan, graine, Djounglé, le couacouassou, le dâ (mélange d’arachide et de feuilles de patate, etc.), le biekosseu, le Gombe, le kplala, le n’trô permettront aux participants des 8ème jeux de passer un séjour inoubliable en terre ivoirienne.
Les maquis et restaurants en ont fait des spécialités culinaires de ces mets. Le Kédjénou (bouillon de poulets ou viande de brousse), le poulet ou poisson piqué permettent aux tenanciers de maquis, bars et restaurant d’écouler facilement leur stock de boisson. Le gnamankougui, jus de gingembre est une des spécificités des jus ivoiriens proposés aux hôtes.
Les hôteliers ne manqueront sous aucun prétexte, dans l’éventail de jus à proposer pour le petit déjeuner, ce jus parmi par ceux-ci ; le citron, le bissap, le baobab, la mangue, l’orange etc.
Le Village Akwaba offre commodités sécuritaires et économiques aux participants
C’est ici à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), site choisi par les autorités d’Abidjan les 4000 athlètes vont prendre leur quartier général. Le site ayant été baptisé ‘‘village Akwaba’’, c’est-à-dire bienvenu’’ en langue Baoulé, une des soixante ethnies du pays.
4100 logements y ont été construits, pour la circonstance et permettront une bonne concentration des athlètes des différentes délégations issues des 84 Etats et Gouvernement de l’espace francophonie participant. Bâtis avec du matériel préfabriqué, démontable comprenant des chambres individuelles et doubles mais aussi des salles d’entrainement et un restaurant principal, l’ouvrage est prêt et attend les différentes délégations qui arrivent à Abidjan 2017 pour les compétitions.
Ce village offre toutes les commodités d’une vie modeste en communauté. Tous les services, notamment les opérations bancaires, la restauration, le shopping, des bars, bref tout ce qui permet à la communauté des humains de passer des moments agréables a été pensé par les autorités avec une sécurité renforcée.
Abidjan 2017 est donc bien parti pour une communion totale.
Le vice-président Daniel Kablan Duncan ya effectué une dernière visite vendredi 14 juillet en a fait le constat pour se rassurer que ses hôtes seront bien accueillis.
Avec JEN
Photo à titre d'illustration:DR