Le Front populaire ivoirien (FPI) a effectué, hier, jeudi 13 novembre, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), une visite de soutien à l’ex-ministre Lida Kouassi Moise, vice-président de ce parti.
Pascal Affi N'Guessan, le président du Fpi, empêché en dernière minute, c'est Mme Agnès Monnet, secrétaire générale et porte- parole du parti qui a conduit la délégation comprenant Franck Anderson Kouassi, Michel Gbagbo et Laure Anidié.
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Au nom du président Affi et de l'ensemble de la direction du parti, nous avons fait le déplacement à la Maca pour manifester notre soutien, notre solidarité et notre réconfort au camarade Lida Koussi Moise, vice- président du parti », a indiqué Agnès Monnet à la presse après la visite.
Selon la délégation du Fpi, le réconfort à Lida Kouassi s'est manifesté par des vivres et non-vivres ainsi qu’un don en espèces aux prisonniers politiques parmi lesquels l’ex-ministre Lida Kouassi. Selon le secrétariat national du Fpi chargé de la communication, Franck Anderson Kouassi, l'ancien ministre de la défense sous le président Gbagbo a le moral et est dans de bonnes dispositions d'esprit en ce qui concerne la lutte.
Il espère qu’à l'issue du congrès, le Fpi retrouvera son unité. Selon Franck Anderson Kouassi, le vice- président du Fpi a dit un mot sur la polémique relative à son arrestation précisant qu’elle est du fait exclusif du pouvoir Ouattara.
Le secrétaire national du Fpi chargé de la politique pénitentiaire et des détenus politiques, Michel Gbagbo, a salué l’initiative de la direction du parti. Il fait, par ailleurs, remarquer que des prisonniers politiques civils et militaires sont détenus depuis trois ans sans jugement. Il appelle le pouvoir Ouattara à mettre fin à cette saga politico-judiciaire qui fait tant de mal à de nombreux Ivoiriens.
Michel Gbagbo, solidaire de la direction du Fpi, a aussi exprimé sa solidarité à Lida Kouassi et à l'ensemble des prisonniers politiques.
Pour mémoire, Moïse Lida Kouassi a été interpelé, le vendredi 23 octobre dernier, puis interrogé à la Dst où il a été détenu pendant quatre jours avant d'être placé sous mandat dépôt à la Maca. Dans la procédure dont il fait l'objet, il a été inculpé alors qu'il est déjà poursuivi devant la cour d'assises.
Armand Bohui
Photo d'archives à titre d'illustration