Alors que Donald Trump doit se rendre en Asie le mois prochain, Washington a fait savoir que des discussions directes avec la Corée du Nord n'étaient pas à exclure.
Les États-Unis n'excluent pas la possibilité d'éventuelles discussions directes avec la Corée du Nord, a déclaré, mardi 17 octobre, le vice-secrétaire d'État, John J. Sullivan, depuis le Japon, où il est en visite.
Le responsable américain se rendra ensuite en Corée du Sud, tandis que le président Donald Trump est attendu dans la région le mois prochain, sur fond de persistance des tensions liées au programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord.
Pour sa part, Pyongyang avait affirmé lundi à l'ONU qu'elle ne viendra jamais à une table de négociations pour ses programmes d'armement tant que les États-Unis conserveront leur "politique hostile".
"Une guerre nucléaire peut survenir à tout moment"
"Une guerre nucléaire peut survenir à tout moment", a estimé l'ambassadeur nord-coréen adjoint à l'ONU, Kim In-ryong, devant la commission de désarmement des Nations unies. "Tant que la politique hostile et la menace nucléaire des États-Unis ne sont pas complètement éliminées, nous ne mettrons jamais, peu importe les conditions, nos armes nucléaires et missiles balistiques sur une table de négociations", a-t-il dit.
"Le territoire américain entier est à portée de nos tirs et si les États-Unis osent envahir notre territoire sacré, même d'un centimètre, ils n'échapperont pas à notre punition sévère partout dans le monde", a averti le diplomate nord-coréen.
Avec AFP et Reuters
© AFP | Le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen Kim jong-un.