Le président de la Coalition pour la sauvegarde du Pdci-Rda Williams Koffi n’est pas favorable au débat sur l’éligibilité du Président Alassane Ouattara et est opposé à une quelconque transition réclamée par certains hommes politiques.
Il l’a exprimé le mardi 11 août 2015 au cours d’une conférence de presse au Plateau qu’il a co-animée avec le porte-parole de la Coalition Clément Adjourouffou.
Dans la déclaration liminaire lue par Clément Adjouroufou, la Coalition pour la sauvegarde du Pdci a fait savoir que les Ivoiriens ont payé un lourd tribut des interprétations de la Constitution notamment en 1993 avec l’article 11 et en 2000 avec le débat du ‘‘et’’ et du ‘‘ou’’.
Clément Adjouroufou estime que les hommes politiques devraient tirer les leçons des difficultés que la Côte d’Ivoire a connues notamment, la crise postélectorale.
C’est pourquoi, il s’est insurgé contre le « débat malsain, inadéquat sur l’article 35 porté par une certaine catégorie d’hommes politiques déconnectés des réalités de leurs concitoyens ».
Poursuivant, il a marqué également son refus d’une transition réclamée par certains hommes politiques notamment de la Coalition nationale pour le changement (Cnc) : « Une énième transition serait inopérante et dommageable pour la démocratie ; elle sera plutôt la porte ouverte à la déstabilisation et aux troubles. Cela, nous le croyons sincèrement, la jeunesse n’en veut plus ».
Dans les échanges avec la presse, le président de la Coalition Williams Koffi a laissé entendre que le chef de l’Etat Alassane Ouattara est éligible étant donné qu’il a déjà dirigé la Côte d’Ivoire. Toutefois, le conférencier a précisé que sa coalition est toujours opposée à l’appel de Daoukro et décidera de soutenir un candidat issu du Pdci.
« Nous demandons aux Ivoiriens de sanctionner Alassane Ouattara dans les urnes et non dans la rue comme veulent le faire les partisans de la transition. La jeunesse ivoirienne a trop souffert. 20 ans de gâchis, ça suffit ! », a-t-il déclaré.
T.A.B
Photo:Autre Presse / Williams Koffi et Clément Adjourouffou, deux opposants à l’appel de Daoukro