Une histoire sordide…
Selon la presse marocaine, 15 mineurs auraient contracté la rage après avoir violé une ânesse dans la région de Sidi Kacem. Les adolescents ont dû être hospitalisés d’urgence. Selon La dépêche, les faits se sont déroulés le 10 août dernier. Quinze garçons mineurs, âgés de 7 à 15 ans, ont violé une ânesse, à Sidi Al Kamel.
Si le pauvre animal n’a pas pu se défendre, il leur aurait tout de même laissé un «cadeau empoisonné»… En effet, les quinze jeunes garçons auraient été évacués d’urgence à l’hôpital, afin d’être traités contre la rage. Les adolescents n’ont pas réfléchi au fait que violer cette ânesse pouvait mettre en danger leur santé.
Interviewé par Chouftv, l’un des auteurs du viol a expliqué son acte par l’ennui : «Si on avait un endroit où on pouvait s’amuser, on n’aurait pas fait ce qu’on a fait avec l’ânesse».
Si cette histoire peut choquer, cette pratique n’est pas non plus rare dans les campagnes marocaines. «On crie au scandale, pourtant tout le monde sait que dans le milieu rural, les premières expériences sexuelles se font souvent sur des animaux», a déclaré Amal Elbekri, secrétaire générale adjointe du Réseau associatif pour la protection animale, à Telquel.
Toutefois ce phénomène existe aussi dans les villes. Aujourd’hui, la zoophilie ne fait pas encore partie des grandes préoccupations du gouvernement. Toutefois, pour certaines associations, il est important de faire changer les mentalités, de sanctionner ces pratiques, et surtout de rééduquer ces zoophiles.
15 jeunes marocains auraient attrapé la rage après avoir violé une ânesse - Photo à titre d'illustration