Quelques minutes avant d'être enseveli, un homme alors qu'il est couché dans son cercueil reçoit un coup de fil à partir d'un téléphone portable vibrant sous ses fesses. Cette situation inhabituelle a occasionné la débandade dans le cimetière, veuve et famille éplorée ayant tous pris la fuite avant de revenir plus tard pour connaitre les raisons, ont indiqué des témoins ce mardi 21 janvier à l'enterrement.
Les faits rapportés se sont déroulée dans un cimetière dans la commune d'Abobo à Abidjan le mardi 21 janvier. On a pour l'occasion pu constater combien de fois la tristesse est soluble dans la peur.
En effet dans ce cimetière au cours de l'enterrement d'un homme âgé d'environ une quarantaine d'année, un téléphone portable résonnait sans qu'on ne puisse jamais connaitre son propriétaire. Cela était d'une manière que tout le monde s'interrogeait.
Mais dès les premiers instants où les personnes se sont rendues compte que la sonnerie et les vibrations provenaient du cercueil alors que celui-ci effectuait sa descente dans la terre creusée, ces mêmes personnes ont soudainement pris leurs jambes à leur cou. Selon les témoins les fuites étaient dignes d'un film de guerre où des soldats cherchaient à échapper à leur ennemis. Il fallait les voir tous courir à la Bolt sur 100 mètres. Dans ce ''sauve qui peut'' il y avait la veuve, la famille éplorée et tout autre affligée.
Seuls quelques courageux sont restés. Ces personnes ont alors remonté le cercueil pour l'ouvrir. On sait ainsi rendu compte qu'il en était rien. A la morgue au CHU de Treichville un employé de la morgue en relevant le mort a oublié son téléphone portable dans le cercueil. C'est d'ailleurs ce dernier qui appelait sur son numéro pour qu'on lui ramène son engin après l'enterrement.
Si cette coïncidence a produit de tels effets, c'est bien parce que le défunt lui même était un homme d'affaire. Quand il était encore en vie il recevait sans cesse des appels et était toujours accroché à son téléphone entrain de négocier dans ses affaires. Certains ont alors eu l'impression que même mort l'homme continuait dans cette dynamique, ce pourquoi ils ont pris peur et ont aussi pris la fuite.
Abobo: Un cadavre reçoit un coup de fil depuis son cercueil et créé la panique. - Photo à titre d'illustration