Aboisso : Il offre du lait à un commerçant pour l’endormir et disparaît avec sa moto

Le juge qui a présidé l’audience correctionnelle, du jeudi 15 janvier 2015, en a décidé ainsi, en renvoyant le technicien dans sa cellule de la prison civile d’Aboisso, pour trois mois ferme.

Sanction en deçà des 36 mois requis par le parquet, qui l’a présenté devant le tribunal correctionnel, d’autant plus qu’Oré Guy Landry s’est rendu coupable d’administration de substance toxique et de vol de motocyclettes. Deux délits qui ont permis à l’assistance de découvrir les talents pleins d’indélicatesse du prévenu.

De quoi s’agit-il ? De fait, Oré Guy Landry fait partie de ces jeunes frimeurs férus du gain facile. Ceux-là qui, de façon insidieuse sèment la désolation chez d’honnêtes citoyens. Selon ce qu'il nous a été permis d’entendre lors de l’audience de flagrant délit, la première « marque déposée » de Guy Landry a été découverte en 2012.

A en croire un mécanicien d’engin à deux roues, à la barre, il a reçu la visite de Guy Landry à son garage. L’hôte lui a fait part de ce qu’il souhaite s’offrir une moto. Et l’occasion se présente bien puisque le mécanicien en dispose qu’il compte « liquider ». Mais avant la transaction effective, Guy Landry obtient la permission de jauger de l’état de l’engin qu’il enfourche pour un essai en ville.

Le voilà qui sort du garage sur la moto et promet revenir dans une dizaine de minutes. Pour rassurer le mécanicien, Guy Landry met en « garantie » un adolescent avec qui il est entré dans le garage. Le gamin certainement au fait de la supercherie de son compagnon, s’éclipse des lieux, non sans tromper la vigilance de ses « gardes ». Dès lors, le mécanicien-moto réalise qu'il s'est naïvement fait gruger par l’indélicat client.

Quant à Oré Guy, après cette opération avec succès, il passera des moments de jouissance aux «Mille maquis » à Marcory avec le fruit financier de son arnaque. Quelques mois plus tard, le voilà qui remet le couvert dans le Sanwi.

Cette fois-ci, c’est un commerçant qui fait les frais de son funeste talent. A ce boutiquier à qui il se présente, le truand offre de la boisson sucrée dans laquelle il a introduit une substance qui fera dormir ce dernier. Alors devenu maître de l’espace commercial, Oré Guy profite de l’occasion pour vider la caisse de l’opérateur économique.

Et ce n’est pas tout. La même pratique il va l’exercer sur le jeune Diakité S., début janvier 2015. De fait, la même litanie d’achat d’un engin à deux roues est servie à celui-ci. Ici, pour avoir (...) Lire La suite sur Linfodrome