Depuis la première semaine de décembre 2014, Koffi Jean Aurélien David n'est plus du monde des vivants.
Enlevé le 1er décembre à Yopougon où il réside, le môme de 9 ans a été retrouvé mort, vidé de son sang, le samedi 6 du même mois. Dès lors, la vie a perdu de sa joie et de son éclat dans la vie de la famille Koffi.
Dans notre reportage ''Enfants enlevés et tués: le calvaire des parents face au silence troublant des autorités'', publié le 29 décembre de l'année précédente, nous avons rapporté les circonstances de la mort de cet enfant ainsi que de Mareau Bénitier.
Aussi, avons-nous exposé la souffrance des parents, sans manquer d'interpeller les autorités étatiques qui semblaient indifférentes à ce phénomène.
La réaction du gouvernement a été tardive. C'est seulement vers fin janvier 2015 que la première manifestation a été observée, à travers le directeur de la police nationale qui dénombrait officiellement 21 cas d'enfants enlevés et tués. C'était le 23 janvier 2015.
Le gouvernement venait d'actionner ses ministères de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Défense et celui de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant, en vue de lutter contre ce fléau. Dans ce sens, la ministre Anne Ouloto de la Famille a visité des familles éplorées le samedi 24 janvier, remettant à chacune la somme d'un million en guise de soutien.
Dans les deux semaines qui ont suivi le réveil du gouvernement, l'on a assisté à de folles journées suscitées par des tentatives et rumeurs de tentatives d'enlèvements d'enfants. C'est dans cette atmosphère que nous avons rencontré Jean-Paul Koffi, (...) Lire La suite sur Linfodrome
Côte d'Ivoire : on enlève et tue son fils, et on lui fait porter le chapeau - Photo à titre d'illustration