Un homme de 75 ans vivant en Croatie a remplacé l'alcool par le Coca-Cola il y a 40 ans suite à une promesse qu'il avait faite à sa mère. Il ne boit désormais plus que ça.
Voilà qui ferait une bonne pub pour la célèbre marque de boisson gazeuse. Pero Atjman, un Croate de 75 ans, s'est en effet sorti de l'alcoolisme grâce au Coca-Cola. Accro à la boisson lorsqu'il était plus jeune, ce retraité a un jour décidé d'arrêter pour faire plaisir à sa maman et s'est alors tourné vers le soda. "Ma mère n'aimait pas que je boive quand j'étais jeune car elle était très croyante. Elle m'a fait promettre de ne jamais boire à nouveau et le Coca-Cola était la seule chose aussi bonne que le vin alors j'ai commencé à en boire" raconte t-il.
Mais s'il assure n'avoir jamais bu une seule goutte d'alcool depuis, Pero Atjman s'est désormais trouvé une nouvelle addiction, le soda, qu'il consomme plusieurs fois par jour : "Aujourd'hui je prends un verre le matin, un avant et après le déjeuner, un autre au dîner et un dernier avant de me coucher." Véritable drogue, il n'arrêterait pour rien au monde, même si plusieurs médecins le lui ont vivement conseillé, et le retraité assure : "J'en boirai jusqu'à ma mort".
On consomme 11 fois plus de soda qu'il y a 50 ans !
Pero Atjman n'est cependant pas le seul à consommer ces sodas en masse. En effet, pas moins de 1,5 milliard de bouteilles de Coca-Cola sont vendues chaque jour dans le monde et on estime aujourd'hui qu'un français boit en moyenne 22,7 litres de la célèbre marque de boisson gazeuse par an, soit 11 fois plus qu'il y a 50 ans.
Et si plusieurs études ont démontré les dangers que pouvait avoir une telle consommation, notamment au niveau du diabète ou, plus surprenant, au niveau de la fertilité, on sait également désormais que les sodas peuvent provoquer une forte dépendance. La raison ? Le sucre, contenu en grande quantité dans ce type de boissons.
Une canette comporte par exemple l'équivalent de 10 cuillerées de sucre. Celui-ci agirait sur le cerveau de la même façon que les autres drogues, c'est à dire en mettant en oeuvre le mécanisme de la récompense, dans la même zone que la nicotine, la morphine ou l'héroïne. Le besoin augmenterait ainsi en permanence.
Pero Atjman ne boit que du Coca-Cola depuis 40 ans. - Photo à titre d'illustration