5 bonnes raisons de faire l’amour avant une compétition sportive

  • Source : topsante.com


1. Ça calme les douleurs musculaires
Hier, ça a été la course : entre le boulot, l’entraînement et les enfants, aujourd’hui vous vous réveillez plus courbaturée qu’au lendemain d’un marathon. Et justement, cet après-midi, vous êtes censée courir 10 km… Pour soulager ces muscles qui implorent votre pitié, pas besoin d’avaler le contenu de la boite d’aspirines : attrapez plutôt Monsieur au vol, et c’est parti pour une partie de jambes en l’air express… Disparition des courbatures garantie !

En effet, lors d’un orgasme, nos glandes cérébrales (l’hypophyse et l’hypothalamus) secrètent de l’endorphine, une hormone qui se diffuse dans le système nerveux et qui est notamment impliquée dans la sensation de plaisir. Mais au-delà du bien-être qu’elle procure, l’endorphine a aussi un point commun avec la morphine et toutes les autres drogues opiacées : elle diminue la douleur.

Cette hormone a en effet la capacité de se fixer sur des récepteurs spéciaux (les « récepteurs morphiniques ») situés dans le thalamus, une région du cerveau impliquée dans la diffusion de la douleur. Résultat, les récepteurs en question sont bloqués : l’intensité de la douleurdiminue… Et ça marche aussi bien avec les courbatures qu’avec la migraine ou les douleurs menstruelles ! Une étude menée en 2004 par des chercheurs de l’université de Rutgers-Newark (Etats-Unis) a même montré que cet effet analgésique pouvait durer jusqu’à 24 heures…

2. C’est bon contre le stress
Contrairement aux idées reçues, une petite dose de stress avant un match de foot, une épreuve de natation ou encore une course d’endurance ne nuit pas à nos performances sportives et aurait même plutôt tendance à nous donner un petit « coup de fouet ». Mais si l’intensité du stress augmente, c’est là que les choses se corsent : les tensions musculaires apparaissent, la concentration diminue, la coordination des mouvements est moins bonne et, en fin de course, c’est l’échec.

Vous êtes du genre stressé ? Avant une compétition sportive, le stress a tendance à vous figer sur place et à vous faire perdre tous vos moyens ? Peut-être qu’une séance de câlins juste avant d’entrer dans les starting-blocks pourrait vous aider.

En effet, au moment de l’orgasme, notre hypothalamus (une glande située à la base du cerveau) secrète une hormone appelée ocytocine. Plus communément appelée « hormone de l’amour », celle-ci est notamment impliquée dans la production de lait maternel, dans la régénération musculaire et… dans la sensation de calme.

Comment ça marche ? Le stress est en réalité causé par une hormone appelée « cortisol ». Or, l’ocytocine a la capacité d’empêcher temporairement la production de cortisol par la glande surrénale (située dans les reins) : en résumé, plus le taux d’ocytocine est élevé, plus celui de cortisol diminue. Adieu le stress, bonjour la médaille d’or !

3. Ça aide à bien dormir

Bon, d’accord : si vous vous lancez dans un love-marathon nocturne et que vous enchaînez les positions du Kamasutra jusqu’à l’aube, il est peu probable que vous rafliez l’or sur le podium le lendemain matin. Cependant, séance de câlin d’une durée raisonnable (entre 7 et 10 minutes, préliminaires compris : c’est la moyenne !) peut tout à fait vous aider à bien dormir avant une compétition sportive…

En effet, lorsque survient l’orgasme, c’est un véritable cocktail d’hormones qui est libéré dans l’organisme par les glandes cérébrales. Parmi elles, l’ocytocine (qui rend calme et détendu), lasérotonine (qui annule toute agressivité) mais aussi l’endorphine (qui assure une sensation de plénitude et de bien-être). Ces trois hormones sont intimement liées au sommeil : c’est la raison pour laquelle on a systématiquement envie de dormir après l’amour…

En 2000, la psychologue clinicienne américaine Carol Rinkleib Ellison a d’ailleurs mené une étude sur la sexualité féminine et a découvert que 32% des 1866 femmes interrogées dormaient beaucoup mieux après s’être masturbées et avoir eu un orgasme !

Et comme on sait qu’une bonne nuit de sommeil peut booster les performances des sportifs, hors de question de se priver d’une séance de galipettes la veille d’une compétition…

4. Ça ne va pas vous épuiser

L’argument principal des pro-abstinence, c’est que faire l’amour, c’est fatiguant. Les sportifs dépenseraient beaucoup trop d’énergie à se faire plaisir (et à faire plaisir à leur partenaire, accessoirement), tant et si bien qu’il ne leur en resterait plus assez pour gagner la compétition.

Sauf qu’il n’en est rien : selon une étude menée par un biostatisticien de l'Université d'Alabama à Birmingham (Etats-Unis) en 2013 et publiée dans le New England Journal of Medicine, le sexe ne coûterait pas tant d’énergie que cela. Le chercheur avance même qu’un rapport « classique » (c’est-à-dire sans acrobaties excessives) de 6 minutes environ ne brûlerait en moyenne que 21 calories chez un homme pesant 70 kilos.

A titre de comparaison, on brûle donc autant de calories en faisant l’amour qu’en tapant sur le clavier de l’ordinateur ou en s’habillant le matin… Bref, ce n’est pas en faisant l’amour juste avant une compétition qu’un sportif risque de se fatiguer.

5. C’est bon pour le cœur
Si les sportifs mobilisent généralement tous leurs muscles lorsqu’ils pratiquent, il en est un qu’ils doivent chouchouter encore plus que les autres : le cœur. C’est d’ailleurs pour habituer leur palpitant à l’effort (et donc éviter les troubles cardiaques) que les sportifs de haut niveau incluent des séances de cardio-training dans leur entraînement : course à pied, natation, badminton ou même zumba, tous les sports rythmés sont bons pour renforcer le cœur !

Or, les résultats d’une étude menée en 2002 par des chercheurs britanniques et publiée dans leJournal of Epidemiology and Community Health montrent que faire l’amour est un sport cardiocomme les autres : en effet, pendant une partie de jambes en l’air, le rythme cardiaque augmente, pour atteindre jusqu’à 180 battements par minute pendant l’orgasme.

Par ailleurs, les hommes qui font l’amour au moins deux fois par semaine diminuent de moitié leur risque d'attaque cardiaque par rapport à ceux qui font l'amour moins d'une fois par mois !
Plus sensuel que le badminton, plus agréable que la course à pied (surtout en hiver), faire l’amour régulièrement pourrait donc figurer au programme d’entraînement des sportifs….