« Mes Secrétaires ». C’est le groupe Whatsapp à partir duquel mademoiselle DKA recevait sur son téléphone portable les corrigés de l’épreuve de Techniques d’expression française.
La candidate au Bts en Assistanat de direction qui, malgré l’interdiction, a réussi à avoir accès à la salle de composition avec son mobile, s’apprêtait à en faire usage lorsqu’elle a été prise la main dans le sac par Désiré M’Bra Kouakou, le président du centre d’examen Loko Baya de Marcory. « Lorsque j’ai récupéré le portable de la candidate DKA, je me suis rendu compte qu’elle venait de recevoir le corrigé de l’épreuve de français du jour », explique l’examinateur.
La jeune fille s’est évanouie juste après avoir été interpellée avant de retrouver ses esprits dans un lit d’hospitalisation du centre de santé de l’établissement d’accueil. Choc émotionnel ou pure diversion pour ne pas répondre de son acte ? Toujours est-il que la « tricheuse » et ses complices opèrent via un groupe Whatsapp dénommé « Mes Secrétaires », dont chaque membre, sur la plateforme, reçoit les corrigés des sujets d’examen.
Le directeur général de l’Enseignement supérieur et président du comité de coordination de l’organisation du Bts 2019, Ibrahim Lokpo, beaucoup plus ferme sur le sujet, a déclaré que la candidate fraudeuse ne prendra plus part aux épreuves. « Tous les groupes de Whatsapp et des autres réseaux sociaux seront démantelés (…).
Durant la composition, tous les candidats qui auront des échanges avec leurs complices seront épinglés avec la collaboration de la Police scientifique. Nous allons identifier tous ceux qui seront impliqués dans cette pratique. D’autres seront tracés grâce au système Gps et pris dans leur retranchement », a fait savoir le collaborateur de Mabri Toikeusse.
G GABO
Image utilisée à titre d'illustration