Construction de la voie Abobo-Anyama: Le chef de l’Etat a lancé les travaux, hier

Le président de la République, Alassane Ouattara, a procédé, hier, à Abobo au lancement officiel des travaux, d’une part, de réhabilitation de la voie reliant Abobo-Pk 18 à la gare d’Anyama et d’autre part, d’ouverture d’une nouvelle voie d’accès à l’hôpital général d’Anyama. En donnant le 1er coup de pioche, Alassane Ouattara a rappelé que c’est près de 156 milliards Fcfa qui ont été investis à ce jour dans la commune d’Abobo pour la réhabilitation et la construction d’infrastructures.

Avec notamment la construction de château, la réhabilitation de près de 30 km de route, du centre de santé d’Abobo Sud, des travaux d’assainissement et d’électricité... « Beaucoup d’investissements ont été réalisés à Abobo. C’est près de 156 milliards de Fcfa que nous avons investis » a rappelé entre autres le chef de l’Etat. Selon Alassane Ouattara, « tout comme Abobo, aucune région de la Côte d’Ivoire ne sera exclue du programme de développement ». Pour sa part, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, a indiqué que le coût de ces travaux relatifs à la réhabilitation de la route en 2 fois 2 voies et l’ouverture de la voie d’accès à l’hôpital d’Anyama sont financés par la Banque ouest africaine de développement (Boad) à hauteur de 8,121 milliards Fcfa. Selon le directeur général de l’Ageroute, Yapo Calice, les travaux portant sur un linéaire total de 4, 6 km ont effectivement démarré depuis le 1er juin 2013 et s’achèveront le 1er juin 2014. Le maire de la Commune d’Abobo, le ministre Adama Toungara, a traduit la reconnaissance et les remerciements des populations bénéficiaires au président de la République. Au nom du président de la Boad, Oumar Kambely a, quant à lui, renouvelé la volonté de son institution bancaire à accompagner la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement. Il a rappelé que c’est près de 532 milliards Fcfa que la Boad a consentis à la Côte d’Ivoire et dont 115 milliards ont servi d’investissement au niveau des infrastructures routières.

FRANÇOIS BECANTHY