L'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI), un parti politique de l'opposition a engagé le gouvernement ivoirien à entreprendre « sans délai des négociations » avec les syndicats d'enseignants en grève dans le pays depuis deux semaines dans le primaire, le secondaire et le supérieur.
«L'UPCI regrette que le gouvernement soit plus préoccupé par le rafistolage d'une organisation politique mort-née qu'à préparer un avenir pour nos enfants. Face à cette situation, l'UPCI engage le gouvernement à entreprendre sans délai des négociations avec les syndicats afin de sauver l'avenir de nos enfants et demande à tous les acteurs de l'école ivoirienne de garder à l'esprit l'intérêt général du pays et de faire preuve de flexibilité lors des négociations», exige ce parti dans une déclaration transmise samedi à APA.
«L'UPCI exige enfin de sérieuses et profondes réformes du système/formation afin de mettre un terme définitif aux différents remous sociaux dans ce secteur et faciliter un retour rapide des écoles et universités ivoiriennes dans les classements africains et mondiaux», a souhaité le texte signé par le président de cette formation politique, Me Brahima Soro.
Depuis près de deux semaines, une grève de la Coalition des syndicats du secteur éducation et formation de Côte d'Ivoire (COSEF-CI) et de l'intersyndicale de l'enseignement préscolaire et primaire de Côte d'Ivoire est en cours dans l'enseignement primaire et secondaire tandis que des enseignants-chercheurs de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan ont annoncé, eux-aussi, une grève d'une année.
Le gouvernement ivoirien a appelé mercredi au terme d'un conseil des ministres, l'ensemble des organisations syndicales du secteur public à la «responsabilité » en respectant la trêve sociale conclue en 2017.
LB/ls/APA
Côte d'Ivoire/Grève: le gouvernement invité à négocier «sans délai» avec les syndicats