Yamoussoukro - Quatre présumés braqueurs et cybercriminels ont été présentés, jeudi, à la presse, par le préfet de police de Yamoussoukro, Sanogo Ismaïla, suite à leur interpellation par des éléments du commissariat du 2ème arrondissement de police.
C'est au quartier Dioulabougou, au domicile de Kpahé Kéhi Guéladé Léandre, filé par les éléments de la police qui avaient son signalement, que ces jeunes ont été appréhendés.
Selon le préfet Sanogo, Kpahé Kéhi Guéladé Léandre a dénoncé ses acolytes, Kouakou Yao Kader, sans emploi, Konan Yao Alexis, se disant carreleur et Kam Cyrille, 18 ans, couturier de son état, au cours d'un interrogatoire.
"Ces jeunes ont la particularité d'être tous des déscolarisés. Ils vont être poursuivis pour détention illégale d'arme à feu", a affirmé le préfet de police de Yamoussoukro, ajoutant qu'une fouille opérée chez Kouakou Yao Kader a permis de découvrir un revolver, 32 munitions, un vrai pistolet, un factice, un autre en modèle réduit dans un étui, un couteau, une hache, un ordinateur portable avec une clé de connexion internet et deux casquettes militaires.
Au dire du préfet Sanogo, "l'ordinateur trouvé contient des photos de membres du groupe, de jeunes filles servant d'appât pour des personnes en quête d'âmes sœurs, des images de terrains, de maisons et autres immeubles de luxe pour arnaquer des individus via internet".
Une analyse de cet ordinateur par le service d'exploitation informatique de la police scientifique, à Abidjan, en vue d'une enquête approfondie, sera faite à Abidjan, a annoncé le commissaire de police qui a affirmé que, selon les aveux de ces jeunes, toutes les armes à feu ont été volées à la brigade de gendarmerie de Yamoussoukro, dès qu'a éclaté la crise postélectorale.
En attendant, "ils vont être déférés devant le tribunal de Toumodi pour répondre de l'acte de détention illégale d'arme à feu", conclu le préfet de police.
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Des brouteurs et des présumés braqueurs encore arrêtés par la police de Yamoussoukro. - Photo à titre d'illustration