« Nous souhaitons que d’ici 2025, non seulement tous les enfants aillent à l’école, mais que tous soient formés selon les normes internationales d’aujourd’hui de façon qualitative pour qu’ils soient très compétitifs sur le plan national et international », a indiqué la ministre Kandia Camara de l’éducation nationale, de l’enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le vendredi 18 janvier, lors de la réunion de restitution de la mission de trois étudiants de l’Université de Havard, tenue à son cabinet au plateau.
En effet, faisant suite au programme ministériel de Harvard auquel la Ministre Kandia Camara avait pris part, trois étudiants de cette l’Université ont séjourné en Côte d’Ivoire du 03 au 19 janvier dans le cadre d’une mission portant sur la conception d’un modèle d’évaluation de la performance des enseignants du système éducatif ivoirien du primaire et du collège.
A cet effet, ils ont visité des structures scolaires à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro et Grand-Bassam. Au terme de leur mission, Antoine Beland (Canada Québec), Maximo Plo Seco (Espagne) et Kumkum Arora (Inde) ont présenté leur rapport qui selon la ministre Kandia, reflète la réalité sur le terrain.
« Je peux dire que ces résultats sont conformes aux constats que nous-même avons déjà fait. C’est dire que c’est un travail sérieux et concret qui reflète la réalité de notre système d’aujourd’hui. Je me félicite d’autant plus qu’on est en quête de l’excellence, de l’amélioration de l’existant. Nous allons travailler en nous basant sur le rapport afin de rendre plus performant notre système éducatif », s’est-elle réjoui.
Selon Mme la Ministre Kandia, l’école ou la formation évolue selon les nouvelles technologies en matière d’éducation d’où la Côte d’Ivoire s’évertue à s’adapter à la réalité du moment afin de mettre à la disposition du pays, des jeunes performants qui répondent au besoin du travail.
« Nous sommes venus concevoir un cadre d’évaluation globale de la performance basée sur l’étude de tous les facteurs qui influencent, déterminent la performance des enseignants. Différents facteurs et conditions d’apprentissage ont été pris en compte à savoir les infrastructures, les conditions d’apprentissage, la réputation de la communauté au leadership scolaire. Toutes ces conditions peuvent impacter la performance de l’enseignant », a expliqué l’étudiant Antoine Beland qui a situé le cadre de leur mission.
Poursuivant, il s’est dit satisfait de l’existant. « Sur le terrain, on s’est rendu compte que la plupart de toutes ces initiatives étaient déjà en marche. Les acteurs sont conscients de tous ces problèmes. Il faut juste apporter des mesures pour les régler. Nous étions très agréablement surpris. Le reste c’est une question de moyens et de temps », a-t-il préconisé.
Jean Bavane Kouika
Kandia Camara : « Nous souhaitons que d’ici 2025, tous nos enfants soient formés selon les normes internationales »