La secrétaire permanente de la représentation du processus de Kimberley en Côte d'Ivoire Fatimata Thès a exprimé vendredi à Abidjan la volonté du gouvernement ivoirien de tout mettre en oeuvre pour faire lever l'embargo de l'ONU sur l'exploitation du diamant dans le pays.
A en croire Mme Thè,s qui accordait un entretien à des médias en marge d'une rencontre des acteurs miniers, beaucoup d'actions sont menées dans la perspective de mettre fin à l'embargo et d'obtenir la réintégration de la Côte d'Ivoire au sein du processus de Kimberley.
"Le Processus de Kimberley est un système de certification international qui a pour but d'empêcher l'accès du diamant des conflits au marché international", a-t-elle expliqué, notant que plusieurs étapes ont été franchies pour rapprocher le pays du point d'achèvement.
La Côte d'Ivoire qui était membre de ce système depuis 2003, y a été retirée du fait de l'imposition par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 2005 d'un embargo sur le diamant.
"Cette situation a privé notre pays d'importantes retombées économiques et financières générées par la filière diamantifère", a déploré Fatimata Thès.
Le Processus Kimberley est un processus tripartite regroupant les acteurs que sont les Etats, le secteur privé et la société civile.
Selon des experts, la société civile, en tant que partenaire de l'Etat, y joue un rôle de veille pour une meilleure pratique dans les zones minières.
L'embargo imposé par le Conseil de sécurité de l'ONU sur l'exploitation du diamant est en vigueur depuis 2005, rappelle-t- on.
Pour les autorités minières, la lutte pour la levée de cet embargo est une priorité pour l'Etat au plus haut niveau.
La Côte d'Ivoire veut faire lever l'embargo de l'ONU sur l'exploitation du diamant - Photo à titre d'illustration