La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, réagissant à la crise qui mine l’école ivoirienne depuis plusieurs semaines a appelé, mercredi à Abidjan, les différentes parties au dialogue.
« Je fais confiance aux autorités pour mener le dialogue nécessaire avec toutes les parties prenantes de l’éducation », a déclaré, Audrey Azoulay en visite de 48 heures en Côte d’Ivoire, réagissant sur la situation des écoles fermées en raison d’une grève des enseignants tant au niveau du secondaire que du supérieur.
Pour la Directrice générale de l’UNESCO qui visitait à Port Bouët, un projet d’alphabétisation appuyé par son institution, «ce qui compte c’est l’éducation, la priorité donnée à l’éducation pour tous et au dialogue ».
A propos de ce projet d’alphabétisation des femmes commerçantes, Audrey Azouley a indiqué qu’il s’agît d’un « projet très particulier qui me tient à cœur ».
« Nous avons développé un projet ambitieux moderne pour qu’elles puissent être formées à apprendre à lire avec une application mobile », a-t-elle expliqué.
« L’éducation des filles et des femmes, c’est notre priorité. Quand on regarde des adultes qui ne savent ni lire ni écrire, la plupart du temps ce sont des femmes », a regretté Mme Azoulay.
La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a pour sa part plaidé auprès de l’UNESCO pour étendre ce projet à d’autres marchés.
Ce sont au total 510 femmes des communes de Port-Bouët (Sud) et de Yopougon (Ouest) de la capitale économique ivoirienne qui ont bénéficié des cours d’alphabétisation dans le cadre de ce projet à l’initiative de l’UNESCO et du groupe Nestlé.
SY/ls/APA
Pour la DG de l’UNESCO «ce qui compte c’est l’éducation, la priorité donnée à l’éducation pour tous et au dialogue »