Suspension du d’ordre de grève. Place est donnée à la reprise des cours en Côte d’Ivoire. Les syndicalistes faisant profil bas ont établi des conditions dont la rétention des notes. Cette idée de rétention des notes doit interpeller le gouvernement ivoirien à se dépêcher sur la résolution définitive de cette crise. Car retenir les notes des élèves est une autre forme de grève.
Après plusieurs semaines de grève dans les écoles ivoiriennes, les élèves ont enfin repris la route de l’apprentissage. Les syndicalistes et le gouvernement ont décidé de reprennent les négociations. Ce pour une résolution définitive à cette crise qui a forcement eu des conséquences néfastes sur l’année académique 2018-2019. Par ailleurs les syndicalistes baissant leur armes pour la reprise des cours ont posé des conditions. Parmi lesquelles se trouve, la rétention des notes. Cette condition peut paraître banale mais est la plus importante. Et doit interpeller le gouvernement Gon Coulibaly à précipiter les négociation afin de trouver le juste milieu pour un véritable dénouement à ce problème qui mine le système éducatif en Côte d’Ivoire.
La rétention de note voudrait dire que les élèves seront évalués mais n’auront aucune connaissance de leurs notes. Ces enfants ne seront pas classés si la situation ne change pas. Ils iront en vacances sans savoir s’ils sont admis en classe supérieur ou pas. Les plus exposés seront ceux des classes d’examens du secondaire. C’est à dire les élèves de 3ème et de terminal. Les élèves du Bepc auront besoin de ces notes pour leurs différentes orientations. Quant aux plus grands, ils en ont encore plus besoin. Tout simplement parce qu’à leur niveau les moyennes reportées dans les livrés scolaires sont transmises à la direction des examens et concours pour servir aux différents cas de repêchage. Ces moyennes serviront à repêcher de justesse certains candidats. Ceux qui auront presque la moyenne de 10 à l’examen. Les notes du livret scolaire viendront pour plaider en leur faveur afin qu’ils fassent partir des nouveaux bacheliers de 2019, avec la mention passable.
Menace de rétention des notes: Pourquoi le gouvernement doit se dépêcher de réagir - Photo à titre d'illustration