Avec 2 618 229 voix, soit 83,66% des suffrages exprimés, Alassane Ouattara s’est succédé à lui-même. Sa victoire, pour le moins éclatante, dans le District d’Abidjan, est due à la qualité de ses travaux, des projets réalisés et la présence quasi permanente d’un certain nombre de personnalités sur le terrain : Beugré Mambé Robert, Marcel Amon Tanoh, directeurs de campagne chargés du District d’Abidjan du candidat ADO.
Il s’agit aussi et surtout de la collaboration de toute la chefferie atchan et akyé du District. Sans oublier les maires Gbrou Aloboue, Amidou Sylla, Danho Paulin, N’Dohi Raymond, Beugré Djoman, Youssouf Sylla, Aby Raoul, Akossy Benjo, Amichia François, Hortense Aka Anghui, Adama Tounkara, Aka Ngouan Mathias, Kafana Koné, Agbahi Félicien, feu Nandjui Christophe, décédé il y a juste quelques jours, MM. Albéric Mandjoba, Tchagba Laurent, Atto Alexandre, Kokora Ahouré Barthélémy... les députés du District d’Abidjan. Avec le soutien de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Israël, SEM Gomis Jean Baptiste, Bamba Yacouba, PCA de la Sodemi, Sinan Bakary, des proches collaborateurs de Mambé du temps où il était président de la CEI.
Cette équipe peut être fière du travail abattu, dans le silence et la discrétion, mais avec une grande technicité et professionnalisme, pour la réélection d’Alassane Ouattara en pays atchan et akyé du District Autonome d’Abidjan. Un peuple accusé, à tort ou à raison, d’être plutôt LMP. Cette équipe s’est montrée dynamique et efficace pour mobiliser une grande partie d’Abidjan autour de la candidature du président Ouattara, avec en base arrière, les conseils des doyens Ernest Nkoumo Mobio, Ahouné Firmin...
En tout cas, c’est un corps à corps que Mambé et Amon Tanoh, appuyés de leurs hommes, ont fait avec les populations. Principalement celles des 130 villages parcourus. Mais cela ne les a pas empêchés d’aller aussi vers celles habitant les communes du District. Ils sont partis vers elles pour leur dire la bonne parole. Pendant les deux semaines de campagne, ils ont parcouru des kilomètres et des kilomètres. Sous le soleil, la pluie, dans la boue. Ralliant même à pied ou en pinasse des villages. Outre le District d’Abidjan, ils ont apporté un soutien majeur à plusieurs localités comme Sikensi, Grand Lahou, Jacqueville. Sans aucun repos. Ils ont semé sur des terres fertiles. Au final, les fruits ont été à la hauteur de la promesse des fleurs. Chapeau donc à Mambé et à Amon Tanoh…
Aussi, pour dresser le bilan de cette victoire sans appel dans sa circonscription électorale, Robert Beugré Mambé, entouré des doyens Ernest N’Koumo Mobio et Ahouné Firmin, a-t-il échangé avec l’ensemble des chefs de villages, notabilités, élus et cadres atchans, jeudi 29 octobre, à la salle Félix Houphouët Boigny de l’hôtel du District.
A l’occasion, le Gouverneur Mambé a salué l’esprit de paix et de concorde qui a prévalu au cours de ce scrutin dans tous les villages akyé et atchan. Il a salué la mobilisation exceptionnelle des populations villageoises autour de la candidature du président Alassane Ouattara. « Ce matin, les chefs atchans, les doyens, élus et cadres se sont réunis pour constater avec beaucoup de joie que nos populations se sont mobilisées, comme nous l’avons souhaité, autour du président Alassane Ouattara. Elles l’ont porté en triomphe dans tous les villages. Cela est une grande joie pour tous et le chef de l’Etat a demandé que nous rendions témoignage à tous nos parents », s’est-il exprimé. Pour l’envoyé du nouvel élu, l’unité retrouvée du peuple atchan permettra de consolider les actions de développement afin que tous les villages émergent avant 2020.
En effet, une fois arrivé à la tête du gouvernorat, Mambé alias « le négociateur », en liaison avec les maires, a automatiquement mis sur pied un pool chargé spécifiquement de la gestion des chefs atchan et akyé, dirigé de main de maitre par le préfet hors grade Koutouan Anougbé Jérôme. Et le gouverneur Mambé les reçoit et échange avec eux régulièrement sur leurs préoccupations. Mieux, il les associe et les consulte avant toute prise de décision, au point où il s’est créé un véritable tandem entre les chefs et lui. En un mot, Mambé a su placer la chefferie atchan et akyé sur un piédestal où leur autorité a été réaffirmée au grand jour. Cette action a été fortement saluée par les chefs.
Amour parfait….
Ainsi, Nanan N’Gboba Simon, président du collectif des chefs atchans, indiquera que « lorsque les Tchamans sont unis, ils peuvent faire des choses extraordinaires. ». Selon lui, le vote massif des populations en faveur du président Ouattara en est la parfaite démonstration, non sans féliciter le natif de Dimbokro pour sa brillante réélection.
Pour le porte-parole des gardiens de nos us et coutumes, c’est la conjugaison des idées qui a permis aux villages atchan et akyé d’obtenir 110 km de bitume, un programme de construction d’écoles, de centres de santé, de cantines ; un programme d’électrification, d’adduction d’eau potable et un vaste programme d’assainissement de certains villages situés dans des bassins d’orage. C’est également ce qui a suscité la construction d’usines d’attiéké au profit des femmes pour lutter contre la pauvreté et plusieurs autres investissements lourds. Le résultat de cet amour parfait ne s’est pas fait attendre. A preuve.
En 2010, lors du 2e tour de la présidentielle, Songon avait donné 5 695 voix au candidat Ouattara. 5 ans après, Songon donne 14 585 voix au même candidat. Bingerville a voté Ouattara en 2010 avec 9 846 voix. Cette année, on a enregistré 10 924 votants pour le candidat. Quant à Anyama, en 2010, on a noté 27 395 voix contre 29 844 pour ce dernier scrutin. Il en est de même pour Brofodoumé qui, sur les 3 333 suffrages exprimés, a choisi à hauteur de 1 588 voix, le candidat Ouattara. Ce qui était loin d’être possible en 2010. C’est dire que la donne a aujourd’hui changé et c’est le résultat d’un travail conçu et mené avec maestria par une équipe.
La tâche de cette équipe coachée par Robert Beugré Mambé et Marcel Amon Tanoh a été facilitée par la copie rendue au cours des quatre années d’exercice de la présidence par le président Ouattara. Il y a d’abord l’aspect économique. Ayant hérité d’un pays en ruines, Ouattara a (re) fait de la Côte d’Ivoire la locomotive de l’UEMOA, de sorte qu’il est attendu une croissance à deux chiffres en 2016. Pour l’heure, celle-ci est à plus de 9%. Ensuite les infrastructures : ponts, hôpitaux, universités, routes, électrification, adduction d’eau, écoles, logements de maître, etc.
Enfin, la sécurité. Au lendemain de la crise postélectorale de 2010, des milliers d’armes étaient en circulation à Abidjan et dans le reste de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le désarmement est en marche et les actions combinées des forces de défense et de sécurité ont conduit au recul de l’insécurité. Une situation qui crée les conditions propices aux investissements étrangers. L’un des symboles les plus marquants de cette embellie sécuritaire, c’est le retour de la Bad sur les bords de la lagune Ebrié.
Notons qu’également le jeudi 29 octobre, l’ensemble des maires du District d’Abidjan, essentiellement des directeurs départementaux de campagne, ont été reçus au quartier général de campagne par les deux directeurs nationaux adjoints, pour les féliciter, les encourager et surtout les exhorter à poursuivre leur mission d’accompagnement de la politique d’émergence prônée par le chef de l’Etat.
Présidentielle 2015: Les remerciements de Ouattara au peuple atchan et akyé