On connait déjà l’un des candidats à l’élection présidentielle de 2020. Il s’agit de Bah Jean Enock, le président du Congrès pour la Renaissance de la Côte d’Ivoire (CRI) et de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC).
Il l’a annoncé le samedi 31 octobre 2015, à l’occasion d’une rencontre qu’il a eue avec un groupe de femmes, à Angré CNPS. Bah Enock a laissé entendre que, s’il n’a pas daigné présenter sa candidature en 2010 et en 2015, c’est parce qu‘il n’était pas encore prêt.
Mais, pour ce qui est de la “bataille“ de 2020, il sera de la partie. Car, dira-t-il, il aura les moyens pour battre une campagne comme Alassane Ouattara l’a fait face à Laurent Gbagbo en 2010. « En 2020, je serai candidat à la présidentielle.
Soyez en sûr. Et je vous le dis, je mettrai les moyens pour ma campagne, comme Ouattara l’a fait face à Gbagbo en 2010. J’aurai un avion pour aller battre campagne n’importe où dans le pays.
Je ferai une campagne à la hauteur des ambitions que j’ai pour mon pays », a-t-il déclaré devant les centaines de femmes venues à la rencontre. Concernant ses ambitions, Bah Enock promet de mettre sur pied un pouvoir bâti sur la liberté, gage d’une vraie démocratie.
« Je demande pardon aux Ivoiriens au nom de la CNC, pour avoir trahi leur confiance. Mais … »
Répondant aux questions des femmes au sujet de ce que devenait la CNC après la présidentielle 2010, Bah Enock a laissé entendre que la coalition qu’il dirige désormais existait toujours et que, sa mission n’était pas encore terminée.
« Nous avons promis aux Ivoiriens de tout faire pour que les prisonniers politiques soient libérés, les exilés rentrent et lutter pour que des conditions pour des élections libres et transparentes soient créées en Côte d’Ivoire. Nous n’avons encore rien obtenu de tout ça. Et avec ça, certains de nos camarades ont insisté pour aller à cette élection. Le peuple ivoirien qui avait tant cru en nous, s’est senti trahi.
Je lui demande pardon au nom de la CNC. Ceux qui dirigeaient le mouvement sont sortis, à un moment donné, du cadre des engagements que nous avions pris devant le peuple. J’ai été contre la participation de la CNC à cette présidentielle. Mais, j’ai été mis en minorité. La lutte doit continuer et elle continuera. Nous avons péché par l’incohérence qui a jalonné notre marche.
La CNC va se relever », a-t-il rassuré. Car, selon lui, avec les échéances électorales à venir, notamment les législatives, la CNC doit se rassoir pour réorienter le combat. « Nous ne devons pas bouder ces élections. Mais, pour y aller, les conditions doivent changer. Et nous travaillerons dans ce sens », a confié Bah Enock.
J H K
Photo à titre d'illustration