Le Comité communal du recensement général de la population dans la commune du Plateau a été installé, hier. A cette occasion, le préfet de région, préfet du département d’Abidjan, Diakité Sidiki, a donné les raisons de cette opération qui a lieu 15 ans après celle de 1998. Selon le préfet, en principe, ce recensement devait se faire en 2008. Mais compte tenu de la situation de crise, elle n’a pu se tenir.
Conséquence, il est désormais difficile de fournir aux institutions financières internationales, les statistiques de 1998 pour impulser tout acte de développement. Diakité Sidiki a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’un recensement électoral. Sinon, l’on aurait exclu ceux qui ne sont pas en âge de voter. Il s’agit d’un recensement qui prend en compte tout le monde de zéro à 100 ans et plus et même les autres nationalités : Français, Chinois, Espagnols, etc. et les personnes qui ont un séjour d’au moins 6 mois en Côte d’Ivoire.
Il a insisté pour que les données soient exactes, auquel cas, tout le monde va empatir, «car la meilleure manière de nous développer, c’est de savoir combien nous sommes». A l’endroit du Comité du Plateau avec à sa tête le maire Noel Akossi Bendjo, le préfet a donné ses impressions. «Il me parait un Comité particulièrement équilibré et de haut vol». Directeur régional de l’Institut national de la statistique, Yuhé Bi, secrétaire général du comité, a déclaré que l’opération sera assistée à l’ordinateur et à domicile.
Les documents tels que la carte nationale d’identité, le passeport, le permis de conduire etc, sont nécessaires. Cependant, même ceux qui n’ont pas de document du genre vont être recensés. Le maire Akossi Bendjo, après que Amankou Jean Michel, secrétaire général de la mairie, eût donné lecture du décret de création du comité communal, a rassuré qu’il mettra tout en œuvre pour que l’opération soit un grand succès au Plateau.
Diarrassouba Sory
Recensement de la population et de l’habitat : Le préfet d’Abidjan en donne les raisons - Photo à titre d'illustration