Les professeurs de la principale université d’Abidjan, en grève depuis plus d’un mois pour le non paiement d’heures supplémentaires, ont mis fin à leur mouvement après une ouverture de dialogue.
La grève des professeurs déclenchée le 5 septembre dernier, pourrait bien prendre définitivement fin. « Un accord a été conclu pour la levée du mot d’ordre », souligne la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire ( CNEC ), syndicat à l’origine de la grève, dans un communiqué.
« L’administration n’a jamais rompu le dialogue avec la CNEC » , le syndicat à l’origine de la grève déclenchée le 5 septembre, a expliqué à l’Agence France Presse (AFP), le professeur Abou Karamoko, président de l’Université.
Le professeur Karamoko affirme avoir « résorbé le problème et payé la totalité des sommes dues à ce jour ».
Une affirmation que conteste cependant la CNEC. Celle-ci qui pointe du doigt « le mode de calcul » et réclame « le paiement intégral des sommes qu’elle (CNEC) considère comme dues ».
Un scénario qui se répète
Le président de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus importante institution académique du pays, a aussi déploré, « la mise en péril de l’année académique en cours (…) car depuis que dure cette grève, ce sont quatre semaines de cours qui se trouvent ainsi perdues sur le temps que compte réglementairement l’année pour être validée ».
Les professeurs s’étaient mis en grève illimitée, mettant l’université totalement à l’arrêt.
En 2017, une manifestation similaire avait duré une semaine et s’était achevée après le paiement intégral des heures supplémentaires effectuées durant l’année 2015-2016.
Reprise des cours à l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan