La Coordination nationale des ex-enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (Cneevci) et la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Ces-Ci) viennent d’unir leurs forces pour mieux défendre les intérêts des enseignants du second degré.
Précisément pour être efficace pendant les luttes sociales. Ces deux structures ont mis sur pied la Coordination pour le rétablissement des droits et intérêts des enseignants du second degré de la nation ivoirienne.
Selon Koffi Innocent, secrétaire général de cette coordination, il s’agit de contraindre le régime Ouattara à payer les arriérés de la bonification indiciaire dus depuis novembre 2009 ; à revaloriser les indemnités de logement des enseignants du secondaire, à instaurer des primes d’encadrement à l’instar des autres personnels des lycées et collèges.
« Aujourd’hui, les challenges sont grands et les enseignants attendent beaucoup de nous. Il nous appartient d’être mobilisé, déterminé. Dès la semaine prochaine, des tournées seront organisées pour la remobilisation et la dynamisation de toutes les bases. Aucune structure, malgré sa mobilisation et sa détermination, ne peut résister face à un régime engagé à barrer la route aux syndicats.
Le regroupement d’enseignants du second degré issus de syndicats différents permettra de résoudre les problèmes inhérents à la collectivité » a-t-il révélé au cours d’une conférence de presse qu’il a animée récemment à Adjamé.
Toujours selon l’interlocuteur, qui est également responsable de la Ces-Ci, la coordination pour le rétablissement des droits et intérêts des enseignants du second degré n’est rien d’autre qu’un syndicat de lutte. « La Ces-Ci s’est jointe aux syndicats membres de l’Isef pour réclamer à l’Etat, le respect de ses engagements pris vis-à-vis des enseignants. Etant dans cette faitière, c’est grâce à notre détermination que l’Isef a pu faire appliquer à la lettre le mot d’ordre d’arrêt de travail dans les lycées et collèges. Qui a abouti à la signature d’un chronogramme de paiement des 50% restants de notre revalorisation salariale » a-t-il indiqué.
Charles Bédé
Revalorisation salariale dans l’enseignement secondaire public : des syndicats en guerre contre les fausses promesses de l’Etat - Photo à titre d'illustration