Abidjan - Dans une déclaration transmise à l’AIP, vendredi, le Rassemblement des douanes ivoiriennes pour le développement durable (RDID) déplore le mépris de la hiérarchie et les agissements des syndicats douaniers « aînés » à son encontre, et appelle ces derniers à un « syndicalisme vrai » pour trouver ensemble, une solution aux problèmes de la corporation.
Par la voix de son secrétaire général (SG), Al Hassann Demba, le RDID, dernier-né des neuf syndicats douaniers, s’interroge sur les tenants et aboutissants des « déclarations tendancieuses (qui) sont faites pour (le) discréditer » et exhorte ses militants à ne surtout pas se laisser distraire par ces manœuvres dilatoires.
Pour étayer ses propos, M. Demba révèle que son organisation, depuis sa création il y a huit mois, a sollicité en vain de la hiérarchie de l’Administration douanière, de bénéficier des mêmes avantages que les autres syndicats, à savoir une subvention, un véhicule et un local pour abriter ses bureaux.
« De toutes les façons, la position du RDID est claire à propos des sollicitations (…) : si la subvention par exemple est un droit pour les syndicats des douaniers de Côte d’Ivoire, nous sommes partants pour l’obtenir; mais si c’est une faveur, le RDID n’en voudra pas et n’en fera pas un problème », tranche son SG.
Al Hassann Demba ajoute que ce fait n’entamera toutefois pas sa détermination pour « un syndicalisme vrai, c’est-à-dire un syndicalisme qui œuvre activement au relèvement de l’économie ivoirienne et par ricochet au rayonnement de la fonction douanière, à travers la dénonciation des dysfonctionnements ».
Il en appelle au dialogue, à la concertation et à la vérité, en vue de trouver des solutions idoines pour le bien-être du douanier.
« Le RDID voudrait privilégier le débat d’idées », a noté le SG. Tout en invitant ses militants à rester vigilants, sereins et imperturbables face à ses détracteurs, le RDID leur recommande la rigueur au travail, le professionnalisme, le dévouement, en vue de booster l’économie ivoirienne pour l’atteinte des objectifs fixés par le ministère de l’Economie et des Finances dans sa quête de l’émergence en 2020.
cmas
Photo à titre d'illustration