Couple: être amoureux il n’y a rien de mieux

  • Source : topsante.fr




Que Cupidon vienne de vous décocher sa flèche ou que vous partagiez déjà un bonheur à deux, vous voilà fortifiée par un étonnant remède anti­stress, antalgique… Son nom ? L’amour.
Couple: être amoureux il n’y a rien de mieux

L'amour: une cascade de réactions biologiques

Depuis quelque temps déjà, votre cœur palpite étran­gement, votre gorge se noue, la tête vous tourne et tous vos sens sont en émoi ? Mais de quel mal souffrez-vous donc ? Si vous présentez ces symptômes, vous avez de la chance car, pas de doute, c’est l’amour !
Certes, ce sentiment échappe à toute explication rationnelle mais, passé au crible scientifique, il n’en finit pas de nous surprendre. Les élans de no­tre cœur déclenchent en effet une cascade de réactions biologiques et hormonales, et ce, dès les premiers instants. Et des études révèlent, peu à peu, leurs bienfaits sur notre santé physique et morale. Revue de détails sur ce sentiment universel…

Etre amoureux: on est comme sur un petit nuage


L’amour serait-il le plus naturel des antidépres­seurs ? Dès la rencon­tre avec l’être aimé, c’est à un feu d’artifice hormonal auquel on assiste. Des neurotransmetteurs et hormones de l’excitation (adrénaline, noradrénaline, dopamine) sont libérés, provoquant l’augmentation du rythme cardiaque, de la température et toutes les manifestations physiques de l’émo­tion amoureuse soudaine : le cœur s’emballe, les jambes flageolent, les mains deviennent moites…
Mais celle qui met le feu aux pou­dres, c’est la phényléthylamine (ou PEA), qu’on trouve d’ailleurs en faible quan­tité dans le chocolat, aliment réputé antidépresseur par excellence. Sécrétée en très grande quantité par les amou­reux au moment des premiers émois et pendant les premières années, cette « amphétamine » naturelle, produite par le cerveau, a des effets similaires à ceux causés par certaines drogues.
Les amoureux se sentent optimistes, rajeunis, plein d’énergie, d’allégresse, voire euphoriques. De plus, ce sentiment s’accompagne d’une augmentation de la sécrétion de sérotonine, une hormone impliquée dans la régulation des fonctions biologiques comme le sommeil, l’appétit, la sexualité, mais aussi dans les troubles de l’humeur. Il a ainsi été démontré que les personnes déprimées présentaient aussi un taux anormalement bas de sérotonine. Ce qui est loin d’être le cas chez les amoureux !

Etre amoureux: on est prêt à déplacer des montagnes


Tout au début d’une romance, la dopamine et les autres médiateurs chimiques mobilisent et rendent com­batifs. Ils augmentent ainsi la confiance en soi et donnent la force d’accomplir des projets. Par la suite, après le flot des émotions intenses et le déferlement de phé­nyléthylamine, la passion laisse place à l’amour-attachement. C’est alors au tour des en­dorphi­nes d’entrer en action.
Produits par l’organisme, ces neurotransmetteurs ont des propriétés semblables à cel­les de la morphine. Ils soulagent la douleur, apaisent l’anxiété et favorisent le bien-être. Ces « opiacés » naturels sont d’ailleurs
sécrétés en abondance pendant l’orgasme, ce qui explique le sentiment de béatitude qui suit l’amour et les endormissements faciles. Moins stressé, le système immunitaire est alors tout prêt à se défendre contre les agressions extérieures. Sans être validées scientifiquement, des enquêtes ont ainsi montré que les personnes heureuses en amour étaient moins sujettes aux rhumes et autres infections bénignes que les autres. Une résistance à toute épreuve en somme !